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jean-michel maulpoix & cie, poésie moderne, écritures contemporaines | accueil | sommaire | biographie | bibliographie | pages lyriques | manuscrits | galerie | traductions | | anthologie contemporaine | pages critiques sur la poésie moderne | pages critiques sur la prose | cours et séminaires | | le nouveau recueil | de l'époque ... | informations | rechercher | liens | e.mail | | informations : communication le 14 juin au colloque "les cordes vibrantes de l'art" à la fondation singer-polignac à paris. notes récentes : "la voix seconde", extrait de "la musique inconnue", en hommage au psychanalyste denis vasse. autres notes critiques sur la poésie (sommaire) en librairie actuellement : l'hirondelle rouge , au mercure de france (paru en février 2017) présentation de l'ouvrage sur le site des éditions du mercure de france entretien à propos de ce livre avec valère marie marchand sur radio libertaire le 9 mars 2017. article d'antony dufraisse dans "le matricule des anges" de février. article d'emmanuelle caminade dans "la cause littéraire". emission de manou farine, "poésie et ainsi de suite" du 17 mars 2017 sur france culture "une histoire de noir, article d'eric chevillard dans le monde des livres du 17 mars. "un livre un jour" d'olivier barrot, france 3 . "en attendant la mort", article de gérard noiret sur le site "en attendant nadeau". les 100 mots de la poésie les 100 mots de la poésie , collection "que sais-je?", éd. p.u.f, mars 2018 - 9 euros. "ce volume ne constitue ni un lexique idéal ni un dictionnaire abrégé de poétique. j'y ai simplement retenu quelques-uns des termes autour desquels s'organise mon entente de la poésie. c'est donc à travers le filtre d'un choix subjectif qu'une approche critique est ici proposée. irréductible à une définition simple, la poésie incite à réunir autour d’elle une constellation de mots qui l'éclairent par facettes. il y a là des verbes qui disent les gestes d'un travail (couper, lier) et d'autres qui désignent des mouvements du corps et de la pensée (se retourner, s'en aller). il y a des substantifs qui marquent l'étendue d'un champ d'expérience (chair, terre, mémoire, désir), d'un espace préféré (paysage, jardin), ou d'objets (fenêtre, fontaine), ou d'états (fureur, mélancolie, douceur) et de formes (alexandrin, ode, fragment)… il y a même des pronoms (je et tu) : c'est ainsi l'expérience humaine qui défile au gré de l'ordre alphabétique et déborde des livres. peut-être est-cela même qu'il faut retenir de ce modeste lexique : la poésie est moins faite pour aboutir à un beau livre que pour nous rendre à la vie même." (lire la suite...) la matinée à l'anglaise, aux éditions shichosha (tokyo) mars 2018 traduction en langue japonaise par kaoru udo d'un livre à présent épuisé qui avait été publié en 1982 aux éditions seghers. "la matinée à l'anglaise" est à la fois un recueil de textes poétiques et un essai sur la notion de lyrisme (...) a travers ces textes apparaît finalement ce qu'il reste aujourd'hui de la figure du poète, disséminé et diffracté" (mathieu bénézet) textes critiques en ligne : victor hugo, le lyrisme personnellement... sur le site du "groupe hugo" (université paris vii), quelques remarques sur le lyrisme des contemplations de v ictor hugo. "dans « crise de vers » stéphane mallarmé écrit de victor hugo : « il était le vers personnellement». l’auteur des contemplations fut en effet ce « géant », "à la main tenace et plus ferme toujours de forgeron" qui « rabattit toute la prose, philosophie, éloquence, histoire au vers » et qui fit de celui-ci un prodigieux lieu d’engrangement… il ne serait pas faux d’ajouter que victor hugo fut aussi bien le lyrisme personnellement, tant s’attache à lui l’idée d’un volume, d’une vigueur et d’une étendue de la parole poétique qui transporte l’énergie du vers jusque dans la prose…" (lire la suite...) restes de quentin biasiolo aux éditions l'amourier restes est le premier livre d'un jeune auteur, quentin biasiolo.. j'en donne ici la préface : "l'art d'accommoder les restes" "on pourrait croire que les poèmes en prose de quentin biasiolo ont été écrits par son ombre. Étrangement en alerte, une attention d'outre-tombe trouve à se dire en des phrases aussi précises qu'elliptiques. leur vitesse d'exécution est si rapide que le lecteur se voit tout désemparé, en même temps que sollicité et séduit par cette gymnastique mentale. il ne sait plus où donner de la pensée ni sous quel angle considérer ce qui pourtant est là, déroutant mais nettement établi, mi-figue sur la page, mi-raisin sous ses yeux... " (à suivre) on lira des extraits d'un livre en cours de quentin biasiolo "lettres à camille" sur le site du nouveau recueil. né en 1991, quentin biasiolo est normalien, agrégé de philosophie. hommage à yves bonnefoy... "le théâtre obscur de douve" : lecture de la première partie de du mouvement et de l'immobilité de douve. "lire du mouvement et de l’immobilité de douve est une épreuve. la question du sens des poèmes est posée avec une certaine rudesse dès la première page de ce livre déroutant, voulu tel par son auteur pourtant « épris de lucidité »… il ne s’agit pas en effet ici d’un jeu gratuit, non plus que d’un emploi insouciant de l’écriture automatique par exemple, même si cet obscurcissement délibéré puise à l’évidence dans une certaine expérience surréaliste qui fut celle du jeune yves bonnefoy… (lire la suite) "yves bonnefoy, l'image et la voix" . reprise d'un article publié dans le magazine littéraire introduction générale à la lecture de l'oeuvre d'yves bonnefoy la poésie a mauvais genre , essai, aux éditions josé corti (avril 2016) la poésie n'est pas réductible à un genre. elle excède les catégories et met à mal les définitions, tant elle n'a de cesse de "brûler l'enclos" (rené char) et "d'aller plus avant" (paul celan). les essais réunis dans ce volume s'attardent sur quelques œuvres modernes qui, à des titres divers, manifestent ces franchissements (guillaume apollinaire, rainer maria rilke, maurice blanchot, christian dotremont...). ils esquissent par ailleurs plusieurs portraits de poètes, en chiffonnier, en arlequin, ou en épistolier... ils illustrent une pensée de la poésie comme parole soucieuse de la vie terrestre et qui interroge notre finitude. article d'antoine emaz sur cet ouvrage (site du cipm) poétique du carnet de route (extrait du livre le voyageur à son retour ) j’ai découvert l’amérique le 3 avril 1994, en prenant des notes sur un carnet à spirales de la marque « hotlines – stationery » dans un fast food de los angeles où je mangeais des patates au lard et des œufs brouillés. il était 8 heures du matin. j’étais en ma 42ème année et venais de quitter pour la première fois « l’europe aux anciens parapets ». ce petit carnet à spirales de 10 cm sur 15, dont 57 pages sont remplies, contient ma découverte. cela seul fait son prix. jamais il ne sera publié. je n’en livrerai ici que le souvenir. ( lire la suite...) dessine-moi un poème... "je n’aime guère la poésie pour enfants. si charmante soit-elle, elle me paraît souvent trop pressée de jouer avec les mots. vite, elle devient comptine. tout juste une petite fête verbale. l’occasion d’une récréation et d’une récitation, rien de plus… cet accès de fraîcheur, bien sûr, n’est pas sans intérêt. il donne à respirer. mais il tend aussi à accréditer l’idée que la poésie n’est que le côté ludique du langage… j’aimerais que certains poèmes accessibles aux plus jeunes n’aient en vérité pas d’âge(...)" (lire la suite) "vague" de john ashbery (traduction et postface de marc chénetier) "la plupart des hommes ont de la poésie une idée si vague que ce vague même de leur idée est pour eux la poésie" écrivait valéry dans tel quel. soyons clair, il n'est rien de vague dans la poésie, sinon ce à quoi elle se mesure. sa tâche est de poursuivre afin de l'établir cette vague même qui donne son titre (a wave) au livre de john ashbery: la vague infiniment mobile de l'instable et du trompeur... comme l'écrit marc chénetier dans sa postface "l'imprécision, l'indécision, l'incertitude sont centrales dans cette oeuvre". l'écriture prête ainsi des formes (et celle que mobilise ce livre sont très diverses) à ce qui n'est d'abord que de l'informe et du furtif, voire du grossier, du frivole, du décoratif, du routinier, de l'illusoire, du ruineux, du saugrenu, du périlleux, etc..., bref appelons cela tout simplement "matière humaine"... et c'est en y mettant les formes que le poète dessine une trajectoire verbale parmi turbulences et indécisions. (lire la suite...) paul valéry, le contemporain capital. (texte de la communication donnée le 26 novembre 2015 au colloque "paul valéry aujourd'hui".) "c'est de valéry penseur que je souhaite tout d'abord parler, notre contemporain plus que jamais capital , et je devrais ajouter nécessaire, tant sa personne et son travail s'opposent à toute forme de fanatisme, et plus généralement d'aveuglement... en choisissant de donner ce titre "le contemporain capital" à mon intervention, je détournais au profit de valéry une formule qu'andré rouveyre avait appliqué naguère à gide, mais je n'imaginais pas alors la résonance nouvelle qu'elle allait prendre..." (lire la suite...) accéder à la vidéo de cette conférence sur viméo. parutions récentes : "pour un rien, je suis parti. des chiffons de bleu dans le ciel. retrouver le toucher d’une plume sur des pages de carnet dans une chambre inconnue ou un aéroport. ce sont d’autres battements de cœur. allez savoir pourquoi… oisiveté du voyage, peu propice à autre chose que de rapides photographies… mais voilà que cette vie redevient étrange dès lors que lui manquent ses travaux familiers, aussi bien que les visages aimés auxquels il semble que l’on ait laissé accrochées sa propre figure et sa propre histoire." (...) « mais tu l’as bien compris : c’est pour cela que je m’en vais, que je m’envole, que j’en appelle au plus lointain. ces étoiles au sol, ces feux roses de l’aube, ces forêts, ces rivages, ces toitures : la terre, la maison des hommes. je ne connais pas de moment plus heureux que l’atterrissage. ces départs, après tout, n’ont pour objet que le retour. » lien vers le site de l'éditeur: les éditions "le passeur" quatre lectures de ce livre , par julien brocard, claire habig, gabriel grossi et dawn cornelio lire un extrait : "poétique du carnet de route". article d'antoine emaz sur cet ouvrage (site du cipm) notes de lecture proposées sur le site de la revue numérique "le nouveau recueil" la traversée des regards de gabriel meshkinfam (pont 9) connaissance par les larmes de michèle finck (arfuyen) "devenir pierre", à propos de sortir de benoît conort (champ vallon) "l'orchestre du lyrisme", à propos de ce léger rien des choses qui ont fui d'alain duault (gallimard) la vie discontinue de jean-marc sourdillon (la part commune) le bruit de la langue de gilles mentré (l'herbe qui tremble) (peintures de christian gardair) "ce que je souhaite d'un critique littéraire - et il ne me le donne qu'assez rarement - c'est qu'il me dise à propos d'un livre, mieux que je ne pourrais le faire moi-même, d'où vient que la lecture m'en dispense un plaisir qui ne se prête à aucune substitution" julien gracq autres publications récentes : la musique inconnue , essai sur la musique et la poésie, éditions josé corti. par quatre chemins , études sur rené char, saint-john perse, henri michaux et francis ponge, éditions presse-pocket. collection "agora". ne cherchez plus mon coeur , paru chez p.o.l en 1982, à présent accessible en téléchargement sur publie.net . une version papier est également disponible. " l'amérique n'existe pas" . publié uniquement en édition numérique, ce livre est disponible en téléchargement sur kobo (fnac), amazon (kindle) et sur l' e.book store d'apple store. lire quelques extraits de ce livre Émissions radiophoniques, vidéos, séminaires enregistrés paul valéry, le contemporain capital : le 26 novembre 2015. jean-michel maulpoix évoque l'expérience poétique de rainermaria rilke sur france culture, dans l'émission "les nouveaux chemins de la connaissance" "la grande table" de france culture : pierre pachet et jean-michel maulpoix évoquent la parution des oeuvres de philippe jaccottet dans la bibliothèque de la pléiade "ca rime à quoi?" : entretien avec sophie nauleau à propos de ce site internet. téléchargeable sur i.tunes "extraire la beauté du trivial" : vidéo d'une conférence-lecture donnée à l'université de toulouse sur ce livre "pourquoi aimez-vous les fleurs du mal ?" "la poésie pour quoi faire?" : séminaires enregistrés au petit palais partager dernière mise à jour le 11 juin 2018